Voilà que nous digérons le week-end passé, avec ses émotions, ses joies, ses fatigues, et l’humiliation.
D’abord la déconvenue. Elle vient en deux étapes. Les 8 points de vendredi pour Anis et sa nouvelle jument, avaient certainement pour origine une douleur qui s’est amplifié pour mener à un abandon dans l’épreuve du samedi en début de parcours. La 2ème étape, c’est aussi l’abandon de Calmano dans le grand prix avec Lamine, alors qu’ils nous avaient habitué aux parcours sans faute, et qu’ils nourrissaient nos espoirs. Certainement une lenteur intestinale qui avait provoqué 2 fautes de postérieurs en début de parcours… Ceci est la loi du sport, il faut l’accepter.
Le DZ-Equestrian-Team s’est déplacé à Vittel avec une équipe de 4 cavaliers ( Lamine Kheddache, Walid Yagoub, Anis Smati, Abderrahmane Djilali ) et 8 chevaux. La suite des résultats du team est comme suit : 5 parcours avec 4 points, 13 parcours sans faute, et 7 classements, sur toutes les hauteurs du csi 1*.
Il y a de quoi être fiers, même heureux, et bien encouragés pour la suite. Il y a cependant un sentiment de lourdeur, qui s’impose, et que je souhaite exposer.
Vous savez que nous parlons du manque de communication de la FEA, voire de son absence, et dans ce cadre, il y a ce qui est dit, et qui est considéré comme la communication verbale, et ce qui est montré, et devient de la communication non-verbale. C’est souvent ce qui transparait… A la venue de Mr Metidji pour le mandat qu’il assume ( mal…), certains ont dit qu’un homme d’affaire comme lui, peut influencer des mécènes, des sponsors, d’autres cercles financiers, pour les inciter à investir dans le sport, à contribuer à l’essor de l’équitation, en gros, mettre la main dans la poche… Au CSI de Vittel, il y avait des cavaliers algériens dans le 1*, mais aussi un cheval dans le 2*. Un cheval qui appartient à un propriétaire algérien, mais monté par un cavalier français. Peu importe le cavalier, mais le propriétaire n’est pas n’importe qui, puisqu’il s’agit de Mr Metidji, actuellement président de la FEA !
La communication qui transparait en direction des éventuels sponsors, est simple : « Chers hommes d’affaires algérien, patrons, chefs d’entreprises, faites comme moi ! Si vous avez envie d’avoir un cheval de haut niveau, prenez un cavalier, et surtout pas algérien ! » Le fait est tellement grossier, qu’une conclusion s’impose. Il y a grave manquement à l’éthique, et certainement conflit d’intérêt !
Commentaires
On a besoin de cavaliers à l'étranger? Lamine Kheddache, Mounir Mehenni, Abderrahmane Djilali, Walid Yagoub, Anis Smati, les frères Benharrats, Islam Kheddache, Fayçal Guerchaoui, Ifrene Farouk, et surement d'autres que j'oublie, aussi bien au pays qu'ailleurs dans le monde. Hadou gaa machi mlah, machi sérieux, y a que des Fabrice et des guilleaumes qui valent la peine...
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