La raison d’exister d’une fédération, c’est de préparer une équipe nationale. Tout le reste qui se fait autour, est là pour le permettre.

Pour avancer, la fédération a besoin avant tout, de cavaliers!

Les cavaliers algériens en Algérie, et les cavaliers algériens à l’étranger, sont comme les deux jambes d’un seul et même corps. Et ce corps, a besoin des deux pour avancer.

Le bureau fédéral reconnait bien l’existence de ces deux jambes, mais veut les mettre à genoux toutes les deux !

Au bureau fédéral, on ne veut pas que les choses avancent, car alors on aurait mené une toute autre politique, et à défaut de savoir, on aurait commencé à discuter, et au pire, écouté ce qui sans cesse aété rabâché.

On sait que les membres du bureau ne sont pas toujours tous d’accord avec ce qui se passe. Ils le disent en confidentiel, mais ne prennent pas position au grand jour. Ils seront considérés dans le même paquet, car aujourd’hui c’est ce qui se dit officiellement qui sera retenu.

Il faut garder à l’esprit une chose, c’est que pour faire un CSI, il faut plein de sacrifices. En dehors des achats des chevaux, de leur entretien et préparation, ce qui demande des moyens, du temps, du savoir, et de l’énergie, le concours en lui-même, coute beaucoup d’argent. En inscriptions, mais pour tout ce qui va avec. Depuis les transports, l’hébergement, les grooms, jusqu’aux baby-sitters, les cavaliers maison qui doivent sortir les chevaux qui restent, le manque à gagner direct en clientèle etc.

Nous ne sommes pas en Algérie, il ne suffit pas d’être étranger, pour que tout soit gratuit. Alors souvent, au lieu de faire 2 ou 3 CSI, on fait plusieurs beaux concours nationaux, pour faire progresser les chevaux.

Quand Lamine Kheddache a fait une douzaine de Grands Prix nationaux au Luxembourg et en Allemagne  sur 140/145, on nous a dit qu’on ne compte que les CSI. Comme si les concours nationaux en Europe, où une forte présence de cavaliers internationaux réhausse le niveau, ne sont pas assez bons.

Anis Smati avait gagné sur 140 en CSI.

Mounir Mehenni finissait en bonne place au championnat des 6 et 7 ans (140) avec participation en championnat du monde. Sans oublier les autres participations en CSI  2 et 3*.

Sur le bilan d’il y a deux ans, ils ont évalué le niveau des cavaliers algériens à l’étranger  à 125. De la pure désinformation.

Aux yeux des décideurs, ce qui a de l’importance, c’est ce qui a des voix. A l’Assemblée Générale, les cavaliers algériens à l’étranger ne sont pas représentés, donc sont à écraser. L’A.G. élective approche à grands pas, donc la campagne a commencé. Avec l’argent de la fédération bien sûr. Il faut envoyer en voyage, faire des promesses, accorder des largesses, faire miroiter des choses, et ignorer ceux qui n’ont pas de poids.

La mal gérance, et LA HOGRA !

Puis survient cette improvisation du CSI du Maroc. Ils savaient que Mounir ne disposait plus du cheval Ewout, alors ils l’ont sélectionné mais avec ce cheval. Donc pas d’Ewout, pas de Mounir.

Entre l’année passée et cette année, Islam Kheddache a grandement investi dans les CSI, et en a fait une trentaine, avec de nombreux résultats très régulièrement jusque 135. Avec différents chevaux. On lui a dit qu’on ne comptait que les Grands Prix.

Tous ces cavaliers n’ont eu ni soutien, ni encouragements, ni félicitations. Le président m’a juste dit : « C’est vous qui avez choisi ce sport ». Comme s’il n’était concerné en rien, comme s’il ne connaissait rien aux chevaux. Une réponse que ne m’aurait pas laissé un employé communal d’une ville perdue. Triste et décevant.

Je ne suis pas le meilleur, je ne suis pas le plus efficace, leur critère est mauvais, mais, je me retrouve en tête de liste, ayant obtenu les meilleurs résultats en G.P.

Leur critère est mauvais, car un cavalier qui fait 4 points sur un GP 150 et n’est pas classé, ne sera pas pris. Et un qui fait 8 points sur un GP 135, s’il est classé, sera pris.

Mais ils ont pris un engagement par écrit, sur bulletin officiel, et n’ont pas tenu leur engagement. Je les avais défié de tenir leur engagement, mais ils ont failli. Et c’est tout le bureau fédéral qui est tenu pour responsable, avec bien sûr à leur tête, le sieur Metidji.

Je ne rouspète pas de n’avoir pas été sélectionné, mais j’ai un élément tangible sous la main pour souligner que ce bureau travaille pour casser les cavaliers, et non pas pour faire évoluer le sport.

Ils ne m’ont pas pris, moi, mais n’ont pris personne des cavaliers algériens à l’étranger. Ils ont retiré le représentant des cavaliers algériens à l’étranger sur les statuts. Ils ont menti sur leur niveau. Ils veulent les éloigner et les  dégouter, au lieu de les encourager et d’essayer de profiter de leur existence, pour avancer, ensemble, avec ceux en Algérie.

A noter que la liste des cavaliers algériens  à l’étranger est plus longue, qu’ils ont eu des résultats en Algérie avant de partir, et qu’ils investissent leur vie dans le cheval, et prennent des risques financiers et physiques à longueur d’année, ce qui a provoqué un accident grave à FethiBenharrats, anciennement champion d’Algérie. Ils sont ignorés, méprisés, qu’ils soient en Amérique, en Arabie, en Europe…

Qu’est-ce qui peut motiver un cavalier en compétition ? Certainement le niveau international, et se retrouver en équipe nationale, défendre les couleurs nationales.

Aujourd’hui le bureau ne présente aucun plan d’action, aucun objectif à long terme à part le CSI de Mostaganem, qui semble-t-il reste un concours privé.

 La perte de confiance due à la gestion par le mensonge, nous fait comprendre que quoi qu’on fasse, ils changeront les règles du jeu pour nous garder hors de l’échiquier…

Fort de ce constat, le DZ-Equestrian-Team vient de décider d’annuler sa participation pour  les deux prochains CSI précédemment retenus au programme.

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