Avec la meilleure volonté du monde, en essayant d’être le plus indulgents possible, il n’y a rien, mais rien de bon dans ce que le bureau fédéral a fait depuis la venue de M’hamedMetidji à sa tête.
Des rapports accablants ont été transmis au MJS ( Ministère de la Jeunesse et des Sports), relevant une liste énorme de manquements.
Au niveau administratif, il s’agit de l’illégitimité de l’assemblée générale, des modalités de procédure de désignation des membres, de l’inéligibilité de membres du bureau, de la non-conformité du collège technique national de par sa composante, de l’absence de commissions clés, du non-respect des procédures, et voici comme paru dans le rapport :
- Direction de la formation : inexistante
- Direction des équipes nationales : inexistante
- Direction du développement : inexistante
Non-respect de la périodicité des réunions du bureau… Enfin, pour ne pas faire trop long, le rapport de plusieurs pages transmis au MJS, est une véritable bombe.
Au volet technique, comme on s’y attend, c’est la catastrophe.
Que ce soit les sélections, les procédures, les entrainements, les résultats, la non-participation au championnat du monde d’endurance du cavalier Aoussat, les sanctions abusives contre Ezzeroug et Hamdani, les règlements, bref, la situation est bien connue de tous, et a été bien détaillée tout au long de la correspondance.
Au niveau éthique, des manquements graves, ont été mis à jour par ce rapport d’expertise, passant par des sanctions injustes, procédures non-respectées…
Quant à l’aspect financier, une vraie catastrophe ! Des rapports de commissaire aux comptes passés sous silence, des sommes d’argent manquantes, des dépenses importantes dans des chapitres différents de leur destination initiale, etc. Sur cet article, il n’est pas possible d’être exhaustif, il faudra revenir là-dessus plus en détail.
Mais aujourd’hui, en continuation logique avec ce qui précède, la FEA, au lieu de jeter l’éponge, s’acharne à commettre encore plus d’erreurs pour faire taire ceux qui veulent avancer en criant haut et fort, ce que tous savent, à savoir le conflit d’intérêt à la limite de l’escroquerie, limite qu’il n’est pas possible de franchir, tant que cela n’a pas encore été établi par un jugement en bonne et due forme.
Situation historique, situation inédite, pas moins de 5 clubs, parmi les plus prestigieux de l’équitation algérienne, ont eu la force, le courage, la volonté, la détermination, de dénoncer une situation inadmissible, inacceptable, de la gestion par le bricolage et le népotisme d’arrivistes avides, motivés par le service de l’étranger, des étrangers, et de la France en particulier.
Prévoyant 4% du budget à la formation, le président Metidji réserve le plus gros, environ 60% du budget 2018 pour les concours qu’il compte encore et de nouveau organiser chez lui.
Il faut rappeler que la SCHPM, société des courses, doit une grosse somme d’argent à la FEA, et ce, depuis des années. C’est en quelque sorte l’héritage de la famille équestre, qu’elle ne touchera ainsi qu’une seule fois, et elle se doit d’en faire bon usage.
L’année passée, à quelques semaines du CSI prévu chez Metidji, cette somme n’avait pas encore été débloquée, ce qui a conduit à l’annulation du CSI. Le prétexte était que la situation qui prévalait ne permettait pas de le faire. Situation au sein des clubs soi-disant. Mais en fait, cette situation n’était ni meilleure, ni moins bonne qu’avant. Et ce n’est certainement pas maintenant qu’elle est meilleur, pourtant les CSI sont de nouveau à l’ordre du jour, avec 30 milliards sur 43 au total pour cette seule activité, soit 70% du budget dédié aux étrangers…
Le plan étant de tout faire pour que cette somme de la société des courses rentre, et que M’hamedZoubirMetidji s’en saisisse illico presto pour couvrir les dépenses de SON concours, et bien plus.
Peut-être est-ce même dans son plan, de faire un dernier CSI avec ce qui reste comme argent venu de la SCHPM, et au vu des faibles revenus probables des années à venir au vu de la situation économique du pays, partir en attendant que les années des vaches maigres fassent place de nouveau aux années des vaches folles… Il restera dans l’esprit de certains comme celui qui fait les plus beaux concours…
Mais ces concours à milliards, combien coutent-ils en réalité ? On nous parle de 200 mille euros de gains, voire 250 mille. Cela fait environ 3,5 milliards. La prise en charge totale coute combien ? La 40aine d’étrangers, coute-elle 500 millions ? Disons 1 milliard. Il en reste environ une 20aine, qui sont engloutis dans une comptabilité privée, qui échappe au contrôle de la FEA. Même si cette dernière ne contrôle même pas sa propre comptabilité…
Tous ces milliards, avant sponsor. Chaque épreuve étant sponsorisée par une entreprise, publique ou privée, avec les réseaux d’argent, du FCE, des groupes de téléphonie mobile, des moulins, de la grosse industrie, des opérateurs qui veulent mettre la main à la poche pour cet évènement organisé sous la houlette de la présidence de la république, le haut patronage du ministère de la jeunesse et des sports, l’égide de la FEA, et avec la présence de ministres, et peut être même un discours du premier ministre ou du chef de cabinet du président comme lors de sa dernière édition…
Un show avec l’argent du contribuable, diffusé sur les ondes de Canal-Algérie avec en prime un cadeau personnel au président de la république sous forme de cheval acheté au Haras Hocine El Mansour avec l’argent de la FEA… les sponsors risquent d’accourir.
Mais bien sûr, ces qualités managériales et relationnelles ne sont pas mises au service des algériens, de l’équitation algérienne, mais pour maintenir le niveau au plus bas, et servir l’élevage français, le drapeau français, en bon serviteur de « HizbFrança ».
Ne donnant aucun intérêt à ce que pensent les autres, ne présentant pas d’inventaire en fin de mandat, la gestion de la FEA se transforme en arnaque à ciel ouvert, en toute impunité jusqu’à aujourd’hui, mais les factures risquent d’arriver toutes en même temps.
Démarches auprès du MJS, auprès du TAS…
Allons-nous nous diriger vers un conflit plus direct avec démarches du collectif d’avocats auprès d’un tribunal pénal ? Cela est en préparation !
En tous cas pour le moment les médias s’en mêlent, en attendant de comprendre officiellement les raisons de la présence de Metidji à la FEA, et ses motivations.
Il n’assiste pas aux compétitions, ralentit le développement du cheval du pays, dilapidant le moindre centime, méprisant cavaliers et dirigeants, est-ce que quelque chose intéresse le jeune milliardaire à part l’argent, pour lequel il est prêt à se mettre en porte à faux avec la loi, sacrifier la bonne atmosphère, risquer sa réputation et voire des représailles plus conséquentes ?
Vouloir être sous la lumière est une chose, risquer de s’y bruler les ailes en est une autre…
Pourtant il suffirait de séparer les deux disciplines, pour entrevoir un début de solution, tant que la machine judiciaire n’est pas ébranlée…
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