Sous le haut patronage de son altesse fakhamatouhou le président Abelaziz Bouteflika, sous la coupe de la présidence de la république, sous la coiffe de la FEA, Fédération Equestre Algérienne, sous l’égide du Ministère de la Jeunesse et des Sports, sous l’aile de la Wilaya, un Concours de Saut International privé, à la comptabilité occulte, est organisé à coup de milliards sur les carrières du domaine privé du président de la fédération.
Jusque-là, rien d’extraordinaire, dans l’Algérie de 2016. Sous la pression d’Equitalgérie, le fait de faire payer les algériens, et pas les étrangers, n’a pas eu lieu. Par contre, et même si certains tentent de minimiser voire d’occulter le fait, toute honte bue, et de façon éhontée, ce même président de fédération fait monter ses propres chevaux par un cavalier français. Homme d’affaires de son état, le sieur Metidji, envoie plusieurs messages : - Clairement, aux potentiels sponsors et investisseurs algériens, il dit : Si vous voulez mettre de l’argent dans les chevaux, faites comme moi, faites les monter par des étrangers. -Aux cavaliers algériens : Il n’y a aucun parmi vous capable de monter mes chevaux. Je suis président de fédération pour vous mettre au pas, vous garder à votre place d’incapables.
Pourtant, aujourd’hui encore, comme par le passé, les cavaliers algériens, qu’ils soient en Algérie ou à l’étranger, montrent qu’ils sont capables… -Avec mon partenaire commercial, le cavalier Lebreton, je suis là pour faire des affaires, et du coup je l’impose en tant que sélectionneur national. Quelle est la priorité de Mr Metidji, être président de la fédération et, fort de ses prérogatives œuvrer à atteindre les objectifs de la FEA, ou agir pour ses intérêts personnels quitte à aller à l’encontre des intérêts du poste pour lequel il a été élu ?
Pour certains, il n’y aurait pas incompatibilité, mais pourtant c’est clair, il y a conflit d’intérêt. Dans un récent article à son sujet, sur le journal de Mr Hichem Aboud, on avait pu lire que Mr Metidji M’hamed Zoubir était français. Je ne sais pas si c’est vrai, mais en ces festivités du 1er novembre, ses chevaux courent sous drapeau français. Les algériens seraient-ils bons juste à débloquer des subsides pour les festivités du 1er novembre et manger du couscous ?
Dans l’ambiguïté de cet enchevêtrement de sentiments, d’intérêts, d’impressions, de non-dits, de volonté, de souhaits…
Dans les épreuves opposant les chevaux du sieur Metidji aux cavaliers algériens, il souhaite la victoire de qui ? Il se réjouit de la victoire de ses chevaux sous drapeau français, ou de la défaite des nôtres ? Son cœur vibre au son de KASSAMANN’ notre hymne national, ou se réjouit de la marseillaise ? Au nom de l’état algérien, sous le haut patronage… Mr Metidji est-il pour l’Algérie ou pour la France ? Abderrahmane Djilali.
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