En lisant le commentaire suivant de Mme Sebiane sur un post sur facebook « Grâce à lui on passe de CSI 1.10 à un CSI 3* 1.50 ... »

Voilà ce qu’a été ma réponse…

@ FahimaSebiane. Ce n'est pas en passant d'une exposition de voitures bas de gamme à une exposition de voitures haut de gamme que cela veut dire qu'on maitrise l'industrie de l'automobile! Vous dites que grâce à lui "Metidji" on passe de CSI 1.10 à un CSI 3* 1.50 ...

Il faut aussi mentionner que grâce à lui on a vu des cavaliers qui se sont "expatriés", condition incontournable pour réussir une carrière internationale et atteindre les 5*, voir leurs efforts et sacrifices partir en l'air faute de pouvoir communiquer honnêtement... Il faut aussi dire que grâce à lui les charges de participations aux concours nationaux augmentent d'année en année, et les chances de cavaliers talentueux à émerger diminuent d'année en année, sans parler de l'inégalité des chances entre les binationaux (pas nés en Algérie) et les nationaux et le manque d'équité entre les nationaux et les étrangers, une première dans le sport en Algérie. Beaucoup de personnes avaient de l'espoir de pouvoir enfin travailler dans un cadre de communication, de transparence, et d'expertise mais grâce à lui les gens ont vu le fossé se creuser encore profondément avec 'une certaine clochardisation du milieu équestre, en poussant la famille équestre à se déchirer par l'influence et à travers des comportements douteux et débats malsains outrepassant toute éthique... Une chose encore et c'est pour cela que je vous écris et interpelle en tant que membre du bureau fédéral et peut être parmi les quelques-uns avec qui on peut communiquer avec un esprit critique et dans le respect. il ne faut pas se contenter de défendre un travail de façade car la responsabilité intellectuelle nous impose d'exiger un travail de fond et dans un cadre d'expertise... Respectueusement.

Avec mon intervention je voulais seulement susciter une discussion avec une rare représentante du bureau fédéral qui s’affiche, communique, et garde le lien avec l’ensemble de la famille équestre, à venir enrichir notre débat  d’une façon un peu officielle, mais  malheureusement, je me suis aperçu que les commentaires de Mme Sebiane ont été supprimés ou retirés ! Pourquoi ? Je ne sais pas !

De toute façon, cela ne m’empêche en rien de m’étaler unilatéralement sur le sujet, qui peut-être suscitera autant de débats que mon commentaire.

Tout d’abord, l’organisation d’un CSI 3* 1m50 est un bien en soi, mais cela exige une préparation sur le plan technique, et donc un calendrier de compétitions digne de ce nom. Et d’un autre côté exige sur le plan de la politique de bonne gouvernance, et de transparence une règlementation sur comment ce genre de manifestations ont été accordées aux privés ? Est-ce d’une façon collégiale, ou quelconque autre procédure ?  Par quels fonds ces concours ont été financés ? Quelle est la part des fonds privés, et des fonds publics, et par quelle réglementation tout ça est géré et contrôlé ? Qui a le droit en tant que privé d’organiser avec l’aide des fonds publics un concours international, national, ou régional ? On n’en sait rien ! Mais apparemment seul le président de la FEA et deux autres centres équestres ont eu ce droit à ma connaissance… Comment ? Par quel biais ? Par quelle règlementation ? On vous dit qu’on n’en sait rien… Circulez y’a rien à voir ! Mais entre nous, comment voudriez-vous avoir réponses à ces questions, et avoir accès à ces réglementations qui n’existent pas, quand un simple accès aux statuts existants et écrits de la FEA vous ai refusé !?

Pour rester un peu pratique, et parce que  chez nous, parler de politique et de bonne gouvernance semble déranger, et ne confectionne pas de règlementations qui défont des nœuds et libèrent les énergies créatrices qui font émerger des talents, mais entretient seulement le flou et l’ambiguïté, donc revenons à notre calendrier digne de ce nom pour préparer un CSI 3*, qui semble devenir une mission impossible et un casse-tête pour l’ensemble de la famille équestre, et tête chauve par son manque de manifestations que par son manque de « chevaux » !

Il serait plus judicieux avec tous les moyens financiers qu’on voit dilapidés sur les bilans pas très clairs, d’établir un calendrier avec UN CONCOURS à six épreuves chaque fin de semaine, ou deux semaines, vu la spécificité du pays, et le nombre de centres équestres sur le territoire national qu’il faudrait augmenter  « Un objectif à mettre sur l’agenda du Sieur au lieu de vouloir s’approprier le peu de centres équestres existants, pour voir si on dira un jour que c’est grâce à lui… » Car dans d’autres petits pays et fédérations comme la Belgique, ou la Suisse, c’est 10 à 15 concours nationaux toutes disciplines confondues par week-end, si ce n’est plus… Juste UN SIMPLE CALENDRIER avec des épreuves 110,120,130 une journée, et 115,125,135-140 l’autre journée; et la semaine suivante un concours plus bas avec une première journée à 80,90,105, et la deuxième journée 90,100,110 qui permettront à tout le monde cavaliers et chevaux d’évoluer chacun selon son niveau, avec une meilleure transition aux cavaliers cadets et juniors d’évoluer sur des hauteurs qui leurs conviennent sans avoir à les bousculer dans leurs techniques, et de les mettre en conflits avec leurs séniors, et leurs éviter des pertes de confiance et blocages, en ayant le choix d’évoluer sur 90,100, 105 pour les uns, et  110,115,120 pour les autres, et pouvoir plus tard aller avec assez de routines sur de plus grosses épreuves.

Oui tout cela est simple avec une règlementation claire qui gère et contrôle les attributions et contributions aux centres équestres en premier, et les privés en second, mais non pas par une non-réglementation qui ne peut établir un calendrier à la hauteur des CSI 3*, et à quelques-uns pour ne pas dire seulement le président de la FEA à organiser et à évoluer avec son CSI, apparemment 4* cette année pour faire monter gratuitement les étrangers avec une partie de l’argent des contribuables ! Par contre le désert compétitif pour les je ne sais combien de membres compétiteurs de notre pauvre FEA du peuple qui ne reçoivent que les miettes de ce qu’il en reste !

Quand on avait créé la DZET (DZ Equestrian Team), on avait prévu de présenter un plan et un calendrier pour faire évoluer les cavaliers expatriés à l’étranger, et un plan et calendrier pour les 3 meilleurs cavaliers cadets, juniors, et seniors, ainsi que le meilleur entraineur, palefrenier, et groom de l’année pour les accompagner avec l’assistance du DZET à participer avec leurs propres chevaux sur les circuits de compétitions en Belgique, Allemagne, Hollande et France, et non pas seulement se contenter d’un ou deux concours à l’étranger et généralement en France et rester dépendant, faisant la promotion de la production française pour recevoir les éloges de l’ambassadeur français, au lieu de diversifier dans l’acquisition du savoir, de la technique et le type de chevaux pour faire évoluer notre propre élevage, et sacraliser l’indépendance de notre pays sur le chemin et la bénédiction de nos vaillants martyrs. Sur le plan de la formation on voyait grand en organisant un stage avec Franke Sloothaak. Non pas par prétention, mais par ambition à avoir les meilleurs pour atteindre nos objectifs avec nos cavaliers. On voulait initier quelque chose avec la FEA, mais apparemment la communication et l’expertise n’étaient pas appréciées, que l’Algérie et l’algérien ne méritaient que le bas de gamme, la médiocrité et les incompétents ! Malheureusement tout cela a dû être mis en veille jusqu’à ce qu’un jour on aura des instances fédérales qui travailleront pour l’intérêt de l’élite nationale, et non pas seulement pour des ambitions et agendas personnels.

Oui, grâce à lui une génération de cavaliers nés en Algérie doit se démerder avec ses propres moyens financiers pour émerger au niveau international, quand d’autres pays comme le voisin marocain tournent en 5* avec l’enfant du peuple. Et que des cavaliers binationaux même pas nés au pays, qui ne connaissent rien de l’Algérie, ni de son milieu équestre sont approchés par des membres de la FEA qui se reconnaitront, et des cavaliers étrangers invités pour venir développer leurs carrières internationales avec les fonds publics, normalement destinés à la famille équestre qui n’en reçoit pour le rappeler encore une fois que les miettes, et qui doit encore payer de sa poche et subir les augmentations et dédoublements des frais, sans aucun droit de participer à quoi que ce soit. Ni dans la prise de décisions, ni dans le droit à émettre un avis, ni dans le droit d’être consulté, ni dans le droit d’organiser ses propres manifestations ou d’établir un calendrier de concours, et bien sûr ni le droit de consulter les statuts de sa propre fédération !

Oui grâce à lui la confiance est perdue, et rien ne va ! Sauf peut-être pour VOUS !

Samir Cherifi

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