Peut-être qu’avec un peu de chance, quelqu’un va nous démentir.
Certes l’actualité équestre algérienne n’est pas très riche, et cela n’est pas faute des acteurs, mais des circonstances, des conditions dans lesquelles les choses se déroulent, et donc certainement à cause des dirigeants.
L’actualité n’est pas très riche, mais cela n’est pas une raison de taire ce qui se passe, bien au contraire, justement !
Effectivement, la moindre action, nécessite des efforts énormes, qui ont besoin d’être encouragés, dans l’espoir que les choses se tiennent, se maintiennent, se poursuivent, et pourquoi pas s’ordonnent, grandissent et se développent.
Un championnat est organisé ! Championnat d’Algérie, même si momentanément et illégitimement débaptisé. Un évènement de la plus grande importance à l’échelle nationale. Une organisation qui a nécessité des hommes de piste, des programmes, des gens pour les parkings, des chronométreurs, des chefs de paddocks, des palefreniers, des personnes déplacées des quatre coins du pays avec tout ce qui va avec comme cavaliers, grooms, propriétaires, spectateurs, jury, sponsors, encore une fois, toute une organisation.
Mais le principal concerné, celui qui cherche les honneurs, qui s’affiche avec les ministres, qui supporte les étrangers et sponsorise les français, a t-il manifesté sa présence ?
Les concurrents sont venus de partout pour des parcours d’une petite minute. Ces parcours d’une minute qui nécessitent des années de préparation pour arriver à ce niveau, des chevaux qu’il faut entretenir, soigner, entrainer, ferrer, transporter, chouchouter… ces concurrents pour une saine compétition, ont-ils été félicités ?
Au même moment, à des centaines de kilomètres de là, des cavaliers avec leurs accompagnateurs se sont déplacés pour hisser le drapeau national, ont-ils été encouragés ?
On peut être soutenus par des moyens financiers pour les transports, les inscriptions, les préparations…
On peut être aidés par une assistance technique, un suivi administratif, un conseil pour la route…
On peut être félicité lors d’une cérémonie officielle, par une déclaration écrite, ou un appel téléphonique de la part d’un secrétaire quelconque pour transmettre…
On peut être encouragé par des applaudissements, un sourire, ou même un regard en coin un peu appuyé, un hochement de tête, une intention…
Rien de tout cela, que du silence, que du mépris.
L’argent rend le monde froid, les rapports compliqués, les intérêts au-dessus du bon sens, l’arrogance au-devant de l’amabilité.
Du haut de sa solitude hautaine, le président ne vous salue même pas, il ne dit mot, il ne vient pas.
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