La fédération sportive, par essence, existe pour le développement de sa discipline, et non pas pour la promotion sociale des membres de son bureau, leur réhabilitation, ou pour servir de tremplin pour une carrière au comité olympique, accéder à la FEI, rencontrer des ministres, ou s’offrir le ridicule d’offrir un cheval ( payé par qui.. ?) à un président absent, sous la couverture médiatique de la télévision de l’état…

Comme si ce président allait un jour caresser ce cheval, ou même lui jeter le moindre regard. Un cheval sensé profiter à celui qui l’offre plutôt qu’à celui qui le reçoit.

Et les cavaliers, que reçoivent-ils à part le mépris largement distribué ? A la moindre revendication, on leur oppose que la FEA ne fait pas dans le social. Mais les cavaliers ne demandent pas l’aumône !

Les cavaliers sont les maillons incontournables d’une chaine, qui contient en son sein la richesse et le développement d’une industrie. L’industrie du cheval, toutes ses activités économiques, professionnelles, qui partout dans le monde sont génératrices, mais qui chez nous, par incapacité partagée des dirigeants algériens, sont budgétivores…

L’élevage, la technique, la formation, la compétition, les moyens logistiques, les suivis de santé, les médias etc. sont des composantes essentielles au développement, et on ne peut en négliger aucune. Chez nous, on a essayé de contribuer à l’évolution des cavaliers étrangers en les aidant à faire de la compétition internationale, en leur offrant transport, inscriptions, prises en charge, et en leur réservant la grosse part de gâteau pour les dotations faramineuses. Les algériens ayant le droit de se jeter dans la gueule du loup une fois par an, comme des figurants de la super production de «  Essi M’hamed » !

« Essi M’hamed » dont le second mandat est bien entamé, et qui n’arrive toujours à rien mettre sur pied ! Ni staff technique, ni administration correctement gérée, ni une comptabilité claire, ni projet défini ne serait-ce qu’incomplet, perdu dans le tâtonnement, le tout dans une atmosphère on ne peut plus délétère...

La fédération qui veut développer ses activités, doit mettre à la disposition de ses sportifs plusieurs choses, dont du matériel.

IMPORTANT, SUIVRE LE RAISONNEMENT :

Un cavalier qui veut avoir une selle, doit se débrouiller avec des occasions bien chères pour ce qu’elles sont, ou prendre un billet d’avion, et aller dans une sellerie pour acheter un produit fini.

Une sellerie, vous revendra son matériel, en faisant 1,8 par rapport au prix d’achat en usine.

Ce à quoi il faut rajouter 20/100 de TVA. Donc une selle qui sort d’usine à 1000 eur, sera en sellerie à 2160 eur. 

Une sellerie, va demander à l’usine entre 5 et 10 selles par commande.

Or, si une usine reçoit une commande par exemple de 100 selles, peut négocier le prix, et le faire à 700 ou 800 eur. Sans avoir à payer de TVA.

Une des choses à faire, la FEA prend contact avec des usines, ce qui est très facile, et demande des offres. On pourrait avoir 4 ou 5 modèles de présentation, et faire faire des essais à nos cavaliers qui passeront commande auprès de la FEA. Et forte de cet engagement, la FEA à son tour, peut passer sa commande auprès de l’usine.

ENCONCLUSION :

Un cavalier qui devrait acheter une selle à 2160 eur en Europe et aller la chercher, pourrait l’acheter en dinars, pour payer l’équivalent en taux officiel de 700 ou 800 eur.

Imaginez cette opération pour des protections, des habits, des casques…

Bien sûr, pour éviter les trafics de ceux qui seraient tentés de racheter en dinars et revendre en Europe et se faire une marge, la fédération vendra aux cavaliers en ordre de licence, et mettra un système simple de contrôle…

Ce ne sera pas là une aide sociale, ni une aumône, mais une opération intelligente pour développer l’industrie du cheval, qui passe par le développement de l’équitation, donc de sa pratique, qui ne peut se passer de matériel correct.

Pour les devises convertibles ? Nos cavaliers ne méritent pas de bénéficier de la convertibilité du dinar au taux officiel ? Comment alors les cavaliers étrangers ont-ils eu leurs dotations en euros lors des CSI de Metidji ?

Avec quelle monnaie  les chevaux de Metidji sont-ils importés, et avec quel orge sont-ils nourris ?

En plus ils sont sous label « Cheval Français ».

Peut-être que pour eux c’est Halal, et pour le zawaliHaram ?

D’un côté cela justifierait amplement l’offre du cheval à Bouteflika, encore faut-il qu’il soit de leur poche, car les millions utilisés pour achat de chevaux et apparaissant sur le bilan financier  n’ont pas été clarifiés.

D’un autre côté, les insignes  d’officier du mérite agricole remis par M. Bernard EMIÉ
Ambassadeur, Haut Représentant de la République Française en Algérien’ont pas eu lieu le 04 novembre 20116 sans raison.. !

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