Pour le moment, trois grandes possibilités s’offrent à nous.
Il en existe probablement d’autres, mais si nous voulons une démarche constructive, et dépenser toute ces énergies pour remonter et servir l’équitation algérienne, il est temps que ce « massacre » s’arrête.
Depuis fort longtemps, des années maintenant, la séparation entre l’équitation traditionnelle et l’équitation dite moderne doit se faire, au niveau des instances dirigeantes.
Cela ne fait pas des cavaliers des deux genres des ennemis, pas du tout, peut-être même leur donner la possibilité de mieux coopérer quand cela est utile et possible, pour que chacun découvre enfin son véritable univers, et arrive à le développer.
Dans la situation actuelle on pourrait soit:
1-Convoquer une assemblée générale de la fédération, et cette même assemblée générale, par consensus, et pour l’intérêt de tous, dans une démarche réfléchie, prononcer son autodissolution.
2-Vu la complexité de la situation, les choses étant allées trop loin, le ministère pourrait dépêcher une commission d’enquête, concernant les dépassements d’ordre administratif et de conformité à la loi et aux statuts. L’IGF devra se saisir pour voir au microscope la comptabilité, bien que la loupe ne soit même pas nécessaire, vu qu’à l’œil nu, les irrégularités flagrantes sont repérées. Nonobstant les conflits d’intérêts multiples, la gestion despotique, la non-référence au bureau, la non-information, voire la désinformation, les manquements flagrants en tous genres… Ceci conduirait inéluctablement à l’installation d’un directoire, gérant transitoirement les affaires courantes, le temps de mettre de l’ordre dans la baraque, et repartir sur de bonnes bases, selon les modalités discutées par les acteurs concernés, et en accord avec les tutelles. Un retour à la sérénité est indispensable…
3- Autre possibilité, les cavaliers et leurs représentants, les présidents de clubs, avec leurs structures affiliées, se retirent de la FEA. Une sorte de démission collective, ou désaffiliation en groupe, pour constituer une fédération nouvelle, avec des statuts nouveaux, des membres fondateurs, une assemblée constitutive, avec présence d’huissier de justice et représentant du ministère de la jeunesse et des sports (MJS). Avec demande de gel des avoirs de la FEA, avant nouvelle répartition, selon des modalités définies par le ministère de tutelle.
Afin de préserver l’honneur des uns, et l’envie de s’émanciper des autres, il y a un terme qui peut désigner cette fin, que les pratiquants des jeux de dames connaissent bien, quand la partie ne donne ni gagnant ni perdant. Si tout le monde est d’accord, on va dire « TABLA » !
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