Il nous semble important de reprendre ici, l’entretien réalisé par notre ami Mentouri Djamel.
Berraf Mustapha, connait bien le monde du sport, et les paraboles qu’il lance sont claires.
Il faut une AG extraordinaire, et séparer l’équitation traditionnelle des disciplines olympiques…
Berraf Mustapha l’a affirmé lors du forum du Courrier d’Algérie.
«Il faut que la FEA active suivant les règles internationales»
Aux journalistes présents et après une minute de silence observée à la mémoire des victimes du crash de Boufarik, le Président du COA, Mustapha Berraf a employés les termes les plus simples pour dresser un bilan sommaire sur les activités du COA relatives aux préparatifs notamment la prise en charge de tous les aspects liés aux événements olympiques prévus dans les jours à venir à l’instar des jeux olympique de Tarragone (Espagne) et auxquels les sports équestres y sont inscrites.
A propos de la discipline équestre et à la question de connaitre son avis sur les disfonctionnements structurelles qui la caractérise, le Président du COA à, très subtilement reconnu leurs existences au sein de cette fédération qui, faut-il le préciser, fait l’objet d’un mouvement de protestation qui fait tache d’huile. En réponse à ne question concernant les raisons à l’origine du conflit qui a opposé le COA et le MJS, il indiqua «le conflit n’est pas imputable a COA qui a de tout temps appelé au dialogue mais par contre la question doit être posée à celui qui l’a provoqué» ajoutant que «tout le mouvement sportif algérien a subi les retombées de ce conflit». «Etant donné que le sport est devenu un outil de développement social, je pense qu’il faut regarder devant et progresser car pour ma part je pense que cet épisode est clos» a-t-il ajouté en concluant «je pense qu’il ne faut pas s’attarder dans ce genre de conflit et se préparer aux grands rendez-vous sportifs qui se profilent » A la question de connaitre son avis sur les anomalies structurelles à savoir la prédominance et le contrôle de la FEA par les ligues traditionnelles (fantasia non reconnue ni par le COA, ni par les instances internationales comme la FEI) et pourquoi cette discipline est classé comme un sport olympique a vu qu’elle est en contradiction avec la charte olympique et ses propres statuts, le président du COA à, à demi-mot reconnu l’existence de disfonctionnement au sein de cette fédération affirmant toutefois que «c’est effectivement une association nationale à caractère olympique mais nous n’avons pas les prérogatives de nous immiscer dans l’organisation des fédérations qui sont autonomes. C’est aux membres de cette discipline d’intervenir pour corriger ces disfonctionnements structurelles existants. Il y a lieu de vous préciser que nous ne sommes pas la tutelle des fédérations et cela relève de la responsabilité du MJS. A ce sujet, je peux vous vous dire que les fédérations sont nos partenaires légalement affiliées au COA qui est, de ce fait, membre observateur des 43 fédérations existantes.
A mon avis il est impératif de nous référer à l’orthodoxie du sport mondial» insinuant la mise à niveau, ajoutant à propos de ces disfonctionnements que «tous les membres de l’AG ainsi que les disciples doivent se réunir dans une assemblée générale extraordinaire pour en débattre et trouver une solution relatives à ce genre de disfonctionnement. Il faut que cette fédération au même titre que toutes les fédérations activent suivant les règles internationales et les textes en vigueur appliqués de par le monde ». Ne trouvez-vous pas qu’elle est en totale contradiction avec ces textes en question notamment l’article 5 qui stipule que la FEA doit activer dans le cadre sportif et comment, dans ce cas, peut-elle (FEA) être membre de l’AG du COA? A cette question, Berraf Mustapha a tenu à clarifier la position du COA indiquant que «dans le cadre de nos statuts nous avons les prérogatives de conciliation et de réconciliation entre des parties en conflit mais nous n’avons pas les prérogatives de nous immiscer dans les questions statutaires des fédérations toutefois, le tribunal sportif est à même dême d’intervenir et y apporter les correctifs nécessaires après avoir recueilli les doléances émises par les parties lésées. Le TAS a toute la latitude de résoudre ce genre de disfonctionnement » En réponse à une question faisant état du refus de certains membre de la FEA à l’instar du SG à l’injonction transmise par le TAS via un huissier, le président du COA a été tranchante. «Le TAS prendra une décision en appliquant la loi et celui qui refuse de s’y soumettre devra être confronté à un exéquatur c'est-à-dire la transmission de cette affaire auprès des tribunaux civils. Les personnes lésées pourront utiliser cet exequatur remise par le président du TAS pour poursuivre leurs adversaires devant des tribunaux civils compétents en recourant au service des huissiers de justice. Je pense que dans ce cas de figure, les personnes lésées auront gain de cause car il faut savoir que les décisions du TAS sont consignées dans la loi algérienne donc, considérées comme totalement officielles. Certains cas similaires de refus d’exécution ont été transmises aux plus hautes instance telles que celle de Lausanne qui a prononcée des jugements autrement plus graves comparativement à celles prises par le TAS en Algérie».
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