Un article qui au départ semble décousu, mais qui au final, reste cohérent!
Lorsque les chevaux étaient affamés à Annaba, et que des bienfaiteurs hommes de cheval ont commencé à s’en occuper et récolter des sous pour parer au plus urgent, la fédération a vite pris les devants, en disant laissez-nous gérer, on mène une enquête, et Metidji va jusqu’à payer du foin de sa poche… ( A côté des milliards récupérés pour ses CSI, une goutte d’eau…).
Les chevaux qui mangent, qui s’entrainent, font des concours, aboutissent au sens même de la fédération, à l’équipe nationale. C’est la consécration ultime. C’est pour voir leurs cavaliers arriver aux championnats du monde, par exemple, que les marocains ont lancé leurs CSI ( Payants pour les étrangers, et gratuits pour certains marocains…).
Chez nous, le mépris duquel le président de la FEA ne parvient pas à se départir, lance le message : « équipe nationale ou pas, vous êtes d’abord des algériens, alors courbez l’échine ». Dans cet esprit, les CSI organisés à coups de milliards, sont payants pour les algériens, et gratuits pour les étrangers, tous les étrangers. Sauf à la dernière exception, où sous la pression d’Equitalgérie, il a daigné ne pas recommencer cette opération, interdite au niveau de la FEI rappelons-le !( Pour la FEI, ça doit être payant pour tout le monde, ou gratuit pour tout le monde).
Mais revenons à notre équipe nationale ! Qu’a-t-elle comme objectifs, buts, échéances ?
Pour le moment, l’évènement le plus important, reste les jeux méditerranéens.
Les français, les italiens, les espagnols, les égyptiens… tous ont des cavaliers 5*.
Dans ces pays, la pratique est plus large qu’en Algérie. On part d’un nombre plus élevé de cavaliers au départ, un suivi correct tout au long du processus de formation. Des circuits de compétition rodés, des évolutions cadrées, avec des repères et des références. Un vrai niveau national, ce qui est absent en Algérie à cause de la FEA, plus préoccupée par les CSI que les nationaux…
Les cavaliers des autres nations, sont des cavaliers internationaux, avec de vrais piquets de chevaux, une concurrence féroce, et une prise en charge à tous les niveaux. Depuis la qualité des sols, celle des chevaux, des entraineurs de haut niveau, des vétérinaires aguerris… Ils savent même ce qu’est un coach pour le mental.
Ces cavaliers sont doués, ils sont travailleurs ! A 7h du matin, ils sont à cheval, et fabriquent à longueur d’année, des cracks pour tourner sur 145, 150 et 160.
Les cavaliers algériens sont plus que méritants. Ils ont la passion, l’envie, la volonté, et ils se battent dans un environnement pas aux normes. Malgré cela, ils sont parvenus à se hisser à un bon niveau.
Ils ont besoin d’un climat serein, et d’un super bon entraineur, capable de les comprendre, et de les aider à gérer dans les détails, la spécificité de chaque cas, pour harmoniser le fonctionnement, et répondre aux exigences du moment, pour au moins, avoir une représentativité honorable.
Selon les critères énoncés, pour une fois, les choix ont été respectés. Il ne semble pas que la sélection des 5 soit particulièrement discutée ou contestée, ce qui est une bonne chose en soi. Mais pourquoi la fédération ne dit rien de son équipe nationale ? Pourquoi tout laisse penser et croire qu’on veut en faire un non-évènement ?
Peut-être qu’en parler sur Equitalgérie, fera comme pour les chevaux affamés de Annaba ?
Peut-être que la fédération qui se plaint du manque de médiatisation concernant l’équitation, pensera à faire son travail et donner le minimum à connaitre ? C’est le droit des cavaliers, qui sont ainsi membres de cette fédération, de par leur affiliation.
Qui est le sélectionneur ? Qui est l’entraineur ? Qui fera partie de la délégation ?
Mais aussi, quel est le quotidien des couples chevaux-cavaliers ? A quoi s’entrainent-ils ?
Le président de la faillite, qui a failli dans TOUT ce qu’il a fait, n’a même pas été capable de coordonner le départ à l’étranger des chevaux et des cavaliers. Même pas en mesure d’obtenir les visas pour laisser les cavaliers monter leurs chevaux et les préparer.
Il a fait rater une échéance importante pour le cavalier d’endurance, et est en train de faire rater la préparation des jeux qui ont lieu une fois tous les 4 ans, peut-être la chance d'une vie pour certains.
Pour les CSI de Metidji, ne vous tracassez pas, tout est organisé. Là, on fait attention, on prend le temps ! Les visas des étrangers, les importations des chevaux, les transitaires, la publicité, tout fonctionne.
Pourtant, l’homme mis en avant sur certains médias mandatés, pèse 300 millions de dollars, est connu mondialement, a ses entrées dans les sphères opaques du pouvoir, et en bon serviteur, a ses entrés auprès des français…
Peut-être que Metidji dira : attendez, attendez, je vais leur régler leur problème de visas, MOI.
Peut-être aussi que certains diront de lui hafidahou Allah, il a fallu qu’il intervienne personnellement pour que ça marche.
Il y a beaucoup de « peut-être », certes, mais en tous cas, une chose est sure, on sait que pour l’équitation, depuis qu’il est apparu, ça NE marche pas.
Alors soit c’est de l’incompétence, l’incapacité de gérer, et c’est SA responsabilitéet donc il doit assumer.
Soit c’est voulu, fait pour saboter, et c’est encore plus grave.
Combien de temps, ces chevaux habitués à leurs cavaliers, n’ont pas eu à les voir ?
Combien de temps, ces cavaliers si proches de leurs chevaux n’ont pas eu à s’en occuper ?
Aucune, aucune équipe au monde ne peut croire à une préparation dans ces conditions !
Dans le fond et dans la forme, la FEA est devenue la risée des autres fédérations nationales algériennes, et des fédérations équestres de tous les autres pays.
Combien de semaines déjà que les chevaux n’ont pas enchainé ne serait-ce qu’un parcours d’entrainement avec leurs cavaliers ? Ou la moindre séance de gymnastique sur le plat ?
Qu’est-ce que le président de la fédération a à faire d’autre, que de récupérer des milliards par dizaines, pour ses CSI à la comptabilité secrète ?
Aujourd’hui, l’équitation algérienne a un grave problème à résoudre, il s’appelle M’hamedZoubirMetidji. Il y va de la responsabilité de tous !
Entre temps, nous rentrons dans la dernière ligne droite vers une échéance capitale, et il y a lieu de tous se resserrer autour des cavaliers représentant l’emblème de l’Algérie.
Les choix, la conduite des affaires, les responsabilités, tout pourra être passé au crible, après les jeux, entre temps, souhaitons à notre équipe bonne chance, et beaucoup de courage, elle en a bien besoin !
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