Ils ont acheté des chevaux, investi travaillé. Payé des pensions, des ferrages, montés par eux-mêmes ou des cavaliers avec qui ils collaborent…
Puis arrive l’été, et après une saison active, la période du repos bien mérité arrive. Avec les chaleurs caniculaires particulières de l’Afrique du nord, ce qui compte surtout, c’est de passer à travers ces semaines avec des électrolytes, tout en se préparant dans un repos actif à entamer gentiment la saison nouvelle.
Cependant l’improvisation et le bricolage ont décidé au dernier moment, comme pour conjurer le sort d’un boycott du championnat, d’emmener une sélection au Maroc. Quoi de plus normal pour les cavaliers de saisir cette opportunité ? L’affaire de l’année, en espérant que ce ne soit pas celle du siècle, car d’autres évènements de ce genre devraient être organisés régulièrement. Ceci pour voir que ce n’est pas une largesse, que les budgets existent, et qu’il suffit de vouloir pour faire.
Alors pourquoi pas plus tôt ? Pourquoi pas plus souvent ? Encore que nous ne savons pas comment va se dérouler l’opération, ni combien elle va couter. S’il faut d’abord aller en Europe avant d’arriver au Maroc, et retour, ou s’il faut voyager par avion… A en croire la logique, cela coute plus cher d’aller au Maroc qu’en Europe. Et au lieu de dépenser des sommes à faire joujou dans des camps de vacances, ne serait-il pas plus approprié d’investir sur une vraie équipe et la faire évoluer ? Bref, ces chevaux vont être réunis, entrainés en groupe ( comme si les cavaliers qui ont atteint ce niveau ne sont pas capables de les maintenir en condition).
En travaillant dur, cela compromet leur intégrité, et en ne travaillant pas assez, cela ne permettra pas une condition optimale. Dure tâche pour les couples cavaliers-chevaux, et pour le personnel d’encadrement. Quand tout cela sera fin prêt, on aura la venue de l’entraineur sélectionneur coach, cavalier et partenaire commercial de Mr Metdji.
Comme on n’a pu le recruter officiellement en tant que tel au tarif de 500eur/jour, il y a lieu de se contenter de 2000Eur/mois. Pour quelques jours à l’ouvrage, quelques petites heures par jour, cela devrait faire l’affaire au vu des autres avantages… Si comme aux dires de Mr Metidji, Mr Lebreton n’avait pas pu avoir le bon cheval au bon moment, il veillera sans nul doute à ce qu’il ait la bonne situation. Pour le C.V c’est déjà pas mal !
Commentaires
D'abord, ça doit marcher, mais ensuite, il faut que les prochains rdv soient annoncés à l'avance, et pourquoi pas choisis en collaboration avec les cavaliers, et les propriétaires, pour de meilleurs résultats...
Le ministère donne un budget pour cela, les cavaliers doivent le savoir!
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