Dernièrement, un article a été publié, s’attaquant ouvertement à la personne de Mr Metidji.

Je signale en passant qu’Equitalgerie n’a rien à voir avec cet article, et nous ne le reprendrons pas, et n’en donnerons ni le lien ni plus de détails.

Tout ce qui nous intéresse, par rapport à Mr Metidji, c’est ce qui se rapporte au sport en général, et à l’équitation en particulier, vu son poste de président de la FEA.

Certains ont parlé de la politisation de la situation, de la démarche.

Ne nous cachons pas la face, la politique existe, les intérêts et les enjeux aussi, il serait donc intéressant de situer la chose, ce qui expliquerait certaines  choses.  La parenthèse qui aura été ouverte malgré nous, sera alors refermée.

De tout temps, les présidents de la FEA ont été issus du système. Et pas n’importe lesquels. Des gens sans aucun doute influents au plus haut niveau de l’état.

Kaid Ahmed, KasdiMerbah, Aouchiche, Chelloufi…   Commandant de l’ALN, Généraux, Colonels, ministres, patron des services, chef de gouvernement …   En Algérie, l’équitation est liée au pouvoir !

Au fil des ans, les choses se délitant, Mr Bouabid a profité d’une situation pour se refaire une virginité sociale et utiliser la FEA comme marche pied et accéder au Comité Olympique. On était sorti déjà de la logique de l’homme du système qui apporte au cheval et à l’équitation à travers la FEA, mais laissons cette affaire, elle appartient à un passé qui ne nous intéresse plus..!

Mr Metidji quant à lui, est d’une autre catégorie.

Le système, avec son histoire, après la décennie noire, après les printemps arabes, a laissé place à un pouvoir qui ne peut plus se cacher derrière la légitimité historique, et dont la légitimité populaire est contestée. En quelque sorte fragilisé, il se cherche un appui dans ses relations avec les étrangers, veut plaire et attirer les étrangers, et même le premier responsable du parti majoritaire, Mr Saadani, invite les détracteurs du président de la république à demander à Mr Hollande, président de la France, son avis sur l’état de santé de Mr Bouteflika…

Le pouvoir a ses comportements, ses habitudes, son mode opératoire, et cela, Mr Metidji l’a bien compris. Pour s’en rapprocher, il faut aller dans son sens.

Comment faire, pour plaire aux tenants du pouvoir, et s’en rapprocher ?

Les nombreuses photos affichées sur le site de la FEA (depuis, la plupart ont été retirées…) en présence de Benyounes et Ghoul, deux éléments très actifs lors de la dernière campagne présidentielle n’en sont qu’un petit exemple.

Mr Metidji, s’attèle donc à ramener des étrangers coute que coute. Leur payer des traversées, les prendre en charge, leur offrir les inscriptions, leur faire le plein de carburant, faire en sorte que les points du ranking comptent double à travers une dotation élevée, et possibilités de classement pour les cavaliers sur un CSI 3*, bien plus facilement qu’en Europe.

 Une organisation bien faite,  reconnue par tous, a fini de parfaire le tableau.

Ce ne sont donc pas les capacités qui font défaut à Mr Metidji, mais l’orientation de ses centres d’intérêt.

En Algérie, il y a beaucoup d’hommes influents, des hommes de l’ombre, mais le réservoir d’hommes présentables commence à tarir.  C’est pour cela que nous voyons apparaitre des personnes comme Saadani ,Ghoul, ou Tliba Bahaaeddine.  Mr Metidji est bien plus présentable et capable d’occuper les postes au tout premier plan. C’est comme cela qu’on comprend mieux, pourquoi cette énergie est dépensée pour  « importer » des étrangers, que pour développer réellement le niveau national, et que surtout surtout, laisser le moins possible émerger, en dehors de son action directe à lui, comme si l’équitation avait pris naissance par lui, et que rien n’existait avant lui.

Mais libre à Mr Metidji de se projeter, d’être ambitieux, de s’impliquer dans sa propre carrière, et cette parenthèse sera refermée, pour nous concentrer sur ce qui concerne le cheval et l’équitation.

Pour ce qui est de Mr Metidji, seule sa gestion au niveau de la FEA nous intéresse.

Ni sa personne, ni ses affaires personnelles ne nous intéressent ni nous regardent !

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