Réunis, jeudi aprèsmidi, au siège du club équestre l'Etrier oranais', douze présidents de clubs des différentes wilayas du pays, sur les vingt affiliés, à la Fédération équestre algérienne' (FEA), ont affiché leur désarroi quant aux promesses non tenues par le jeune président de la FEA, M'hamed Zoubir Metidji (36 ans), réélu à l'unanimité le 11 mars dernier, pour un nouveau mandat de quatre ans.
« Nous ne voulons pas attendre la fin du mandat pour évoquer les problèmes qui peuvent être réglés, aujourd'hui. Nous avons sollicité le président pour une rencontre, afin de débattre des problèmes qui touchent la discipline. Hélas, depuis maintenant deux mois, aucune suite favorable n'a été donnée à notre demande. Nous pensons, malheureusement, que ce refus est considéré comme un mépris, à l'égard des membres de l'Assemblée générale », ont estimé, unanimement, les présidents de clubs» . Selon les déclarations des présents, la gestion de la discipline laisse, vraiment, à désirer. Ces derniers Demandent, d'ailleurs, la suspension immédiate de l'utilisation de toute forme d'usage d'argent, dans le circuit des compétitions équestres amateurs. « Ce procédé étant totalement illégal, dans le sport amateur et en totale contradiction, avec la législation sportive »,estiment-ils.
Pour les présidents de clubs, l'urgence d'une restructuration de la FEA est plus que nécessaire: « Nous demandons la mise en place d'une véritable administration fédérale, au service des clubs et revoir sa composante humaine. Il est, aussi, important de mettre en place les structures statutaires au sein de la FEA, comme les commissions spécialisées et le collège technique ». Dans le même ordre d'idées, les conférenciers exigent la tenue d'une assemblée générale, dans un délai maximum de trois mois, pour faire abstraction entre l'équitation sportive et l'équitation traditionnelle « afin de permettre, à chaque discipline, de se structurer séparément pour évoluer dans de meilleures conditions », argumentent-ils. L'autre point évoqué par les présents est relatif aux deux cavaliers Ezzroug Ahmed et Mustapha Hamdani, déclassés pour des raisons peu évidentes. « Aussi, nous exigeons la réhabilitation immédiate des deux cavaliers, dans leur droit, conformément au règlement de la Fédération équestre internationale, de participer à la finale du Challenge mondial, prévue du 26 au 29 juillet du mois en cours, à Alger ». Enfin, les présidents de clubs, très inquiets par la situation alarmante des Sports équestres, refusent, en tous cas, que ce constat amer ressemble à un réquisitoire et lancent un appel de détresse au président pour qu'il puisse prendre ses responsabilités, car pour eux, le temps passe et la situation ne fait que s'aggraver, de plus en plus.
par M. Benboua
Source: http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5247413
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